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L’effet fibres : comment améliorer la marge brute hors coûts d’alimentation dans les troupeaux laitiers ?
Les ruminants ont une aptitude unique : grâce à leur activité microbienne, ils peuvent dégrader et fermenter les fibres. Les fourrages sont une source majeure de fibres et peuvent être cultivés dans l’exploitation ou obtenus localement à des prix plus compétitifs que les concentrés. Optimiser la ration afin de maximiser la digestibilité des fibres favorise une meilleure extraction d’énergie des fourrages par les animaux et augmente l’efficacité alimentaire, la marge brute hors coûts d’alimentation, et finalement, la rentabilité de l’exploitation. Une meilleure compréhension des mécanismes de dégradation des fibres dans le rumen permet d’identifier les clés pour atteindre cet objectif et garantir que les fibres ne soient plus une source d’énergie inexploitée.
La formulation des rations pour ruminants est un compromis entre les matières premières, les prix des fourrages et la disponibilité des nutriments pour chacun de leurs composants. L’énergie du lait venant principalement de la dégradation des fibres, l’une des solutions est d’optimiser le fonctionnement du rumen, ce qui induit une digestion optimale des fibres pour tous les aliments destinés aux ruminants. Cette optimisation peut être favorisée par le recours à des modificateurs du rumen ayant démontré scientifiquement leur intérêt, comme les levures vivantes spécifiques Saccharomyces cerevisiae CNCM I-1077 (LEVUCELL SC).
Ces levures vivantes spécifiques contribuent à augmenter l’efficacité de la conversion de la ration en énergie, principalement en améliorant la dégradation des composants fibreux. Cette action bénéfique est obtenue en stimulant la croissance et l’activité fibrolytique des populations bactériennes et fongiques responsables de la dégradation des fibres. De plus, les levures vivantes favorisent un environnement optimal dans le rumen grâce à une action bénéfique sur son pH.
Par conséquent, LEVUCELL SC améliore l’efficacité alimentaire de 3 à 7 %, que ce soit en conditions de production normales ou stressantes (Figure 1). Il s’agit donc d’un outil utile, permettant de maximiser la fraction fourragère de la ration, qui donne aux exploitants et aux nutritionnistes la possibilité d’augmenter les revenus du lait ou de la viande — ou d’optimiser les coûts liés aux aliments en gardant des revenus équivalents.
Les exploitants et les nutritionnistes peuvent ainsi passer d’une ration à l’autre en fonction de leur situation spécifique — sans compromis sur l’efficacité alimentaire, ce qui favorise la flexibilité et la résilience.
Améliorer l’efficacité alimentaire en garantissant le bien-être animal a toujours été un objectif majeur pour les nutritionnistes. Il continue à l’être dans le contexte actuel de prix élevés des matières premières. Accroître la dégradation des fibres est l’un des leviers possibles. Extraire la totalité de chaque nutriment de la ration contribue à préserver les faibles marges des exploitants agricoles.
Publié Apr 20, 2022 | Mis à jour Jun 20, 2023
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